La situation intenable qui perdure après l’élection interne à l’UMP du 18 novembre exaspère - et c’est une litote -, la majorité des adhérents. Les propositions des uns et des autres, observées ces derniers jours, ne sont probablement pas toujours frappées du sceau de la neutralité. Le temps passe et l’UMP national voit ses réactions discréditées face aux errements du pouvoir socialiste, au grand désarroi des militants de la base dont l’impatience s’amplifie, dans l’attente d’une hypothétique « fumée blanche » annonçant le dénouement de cette « affaire ». L’esprit qui dominait lors des rassemblements de la Concorde et du Trocadéro est toujours présent chez les adhérents. Il ne faudrait pas que la lassitude de nos amis ne se traduisent par l’apparition d’une fracture entre l’UMP d’en bas et l’UMP d’en haut. Dès lors, il n’y aurait que des perdants, à commencer par la France.
Michel Rifaut